Le phénomène sourcier n’est pas reconnu scientifiquement. Pourtant, depuis toujours, dans toutes les cultures, sur tous les continents, on fait appel au sourcier pour trouver de l’eau. On ne peut pas creuser n’importe où !

L’outil traditionnel du sourcier est une baguette de coudrier (noisetier sauvage) en V. On retrouve des traces de cet outil dans bien des représentations historiques de toutes les époques. Au 17ème siècle, on recherchait aussi les mines d’or à l’aide de ces outils pour les comptes du roi. D’autres cherchent du pétrole par ce moyen. L’armée américaine utilisait le savoir de sourciers pour trouver des souterrains pendant la guerre du Viet-Nam.

Aujourd’hui, le sourcier est devenu souvent géobiologue (recherche des nuisances de l’habitat, réseaux magnétiques cosmo-telluriques, veines d’eau, appareils ménagers, veines d’eau… ) et ses outils sont multiples, allant du pendule à l’antenne de Lecher, en passant par les baguettes en L (ainsi qu’un appareillage électronique de détecteurs divers).

Dans tous les cas, le ballet de cet homme qui promène ses baguettes en une marche lente peut paraître bien mystérieux. Ce qui l’est encore davantage est sa capacité de trouver la profondeur des veines et leur débit ou encore à trouver les veines d’eau souterraines sur plan.
Le physicien Yves Rocard a tenté des explications, au siècle dernier. Selon lui, l’homme dispose de cristaux de magnétite sous les sourcils, aux coudes et en divers endroits. Ainsi, il serait réceptif aux variations de champ magnétique.

Il n’est pas rare qu’un sourcier soit également magnétiseur, guérisseur.

Le sourcier aime bien s’entourer de mystère, se déclarer fils de ou initié par. Pour ma part, je suis persuadé que cette faculté est commune à toute l’humanité. Les gens à qui je prête mes baguettes, avec plus ou moins de rapidité, y arrivent. Reste une minorité de réfractaires. La seule chose qui différencie un sourcier d’une autre personne, c’est sa passion et son expérience.