LE SOURCIER Paris
Contact : sourcier75@gmail.com Recherche de veines d'eau, profondeur, débit,
souterrains... Magnétisme.
Quand j'ai été contacté par l'émission, ayant déjà fait moi-même un film qui parlait de la question des sourciers, je leur ai proposé une expérience : je fais une recherche d'eau sur plan et ils font un forage sur le terrain... à voir ICI
Seule ma passion me conduit à faire encore quelques visites. Je n'exerce plus l'activité de sourcier de façon professionnelle. J'ai un autre métier qui m'occupe trop (acteur, réalisateur).
Un projet de puits ? Après une longue expérience, il apparaît que les puits forés et tubés PVC offrent un débit très souvent insuffisant. L'eau est là, à la profondeur annoncée, mais ces puits modernes ont des limites de réserve et autres bouchages. À moins de descendre jusqu'à la nappe phréatique (pas besoin d'un sourcier pour ça). Je ne ferai donc plus de prospection pour ce type de projet.
Autres types d'interventions privilégiées :
- Détection veines d'eau caves inondées ou drainages.
- Recherche veines d'eau étangs
- Recherche de zones de cavités
- Recherches d'anciens conduits (difficile)
- Détection archéologique
- Initiation à la sourcellerie avec approche des différents instruments.
Pour toutes questions, n'hésitez pas à me contacter ICI
Livre qui, tout en retraçant mon parcours, mes expériences, se veut un guide d'initiation à la sourcellerie. Je fais partie de ceux qui pensent que nous sommes tous des sourciers potentiels.
On peut se le procurer ICI
ou encore ICI
De la presse ICI
"Retour aux sources" Documentaire 52 minutes
TS Productions - CNC - Région Aquitaine- Conseil Général Pyrénées-Atlantique.
Festival de Gindou, le 21/08/2012. DVD en 2013.
En 2006, je rencontre pour la première fois mon père biologique. Il est sourcier et me transmet ce "don". Le film mèle la rencontre avec André et mon journal initiatique des sources et du magnétisme, comme métaphore du lien qui se tisse.
Voici une vidéo réalisée lors d'une rencontre avec un jeune sourcier de la Nièvre.
Nous étions sur un terrain que ni l'un ni l'autre n'avait étudié auparavant.
Le résultat est assez troublant pour les néophytes...
Le phénomène sourcier n’est pas reconnu scientifiquement. Pourtant, depuis toujours, dans toutes les cultures, sur tous les continents, on fait appel au sourcier pour trouver de l’eau. On ne peut pas creuser n’importe où !
L’outil traditionnel du sourcier est une baguette de coudrier (noisetier sauvage) en V. On retrouve des traces de cet outil dans bien des représentations historiques de toutes les époques. Au 17ème siècle, on recherchait aussi les mines d’or à l’aide de ces outils pour les comptes du roi. D’autres cherchent du pétrole par ce moyen. L’armée américaine utilisait le savoir de sourciers pour trouver des souterrains pendant la guerre du Viet-Nam.
Aujourd’hui, le sourcier est devenu souvent géobiologue (recherche des nuisances de l’habitat, réseaux magnétiques cosmo-telluriques, veines d’eau, appareils ménagers, veines d’eau… ) et ses outils sont multiples, allant du pendule à l’antenne de Lecher, en passant par les baguettes en L (ainsi qu’un appareillage électronique de détecteurs divers).
Dans tous les cas, le ballet de cet homme qui promène ses baguettes en une marche lente peut paraître bien mystérieux. Ce qui l’est encore davantage est sa capacité de trouver la profondeur des veines et leur débit ou encore à trouver les veines d’eau souterraines sur plan.
Le physicien Yves Rocard a tenté des explications, au siècle dernier. Selon lui, l’homme dispose de cristaux de magnétite sous les sourcils, aux coudes et en divers endroits. Ainsi, il serait réceptif aux variations de champ magnétique.
Il n’est pas rare qu’un sourcier soit également magnétiseur, guérisseur.
Le sourcier aime bien s’entourer de mystère, se déclarer fils de ou initié par. Pour ma part, je suis persuadé que cette faculté est commune à toute l’humanité. Les gens à qui je prête mes baguettes, avec plus ou moins de rapidité, y arrivent. Reste une minorité de réfractaires. La seule chose qui différencie un sourcier d’une autre personne, c’est sa passion et son expérience.
Voici une petite démonstration (qui ne se prend pas au sérieux) qui explique comment je procède pour la recherche sur plan.
Aussi curieux que cela puisse paraître, le sourcier est capable de connaître ce qui se trouve sous le sol d'un terrain où il n'est jamais allé. L'explication ? Mystère...
La technique est celle des anciens mais avec les outils d'aujourd'hui...
Voici un puits réalisé par un monsieur retraité en 8 jours.
Photos du repérage au puits achevé.
Le principe de ce type de puits est simple et convient aux faibles profondeurs (ici, moins de 3 mètres). On pose une buse sur le sol puis on creuse à l'intérieur. Au fur et à mesure, la buse descend. Quand son sommet rase le sol, on rajoute une buse et ainsi de suite. Veiller à utiliser plusieurs buses percées pour que l'eau entre dans le puits (celles qui seront le plus au fond).
L'inconvénient des puits à faible profondeur est qu'ils sont davantage dépendants des conditions climatiques. Une sécheresse prolongée fait plus vite baisser le niveau que pour un puits plus profond.
Elément important. Une fois le puits creusé et l'eau atteinte, il convient de le vider plusieurs fois pour que la veine trouve son nouveau chemin. Il faut toujours un certain temps pour que le puits trouve sa maturité.
Félicitations à Monsieur L. !
Une fois terminé (eau à 2,60 mètres), il a été décidé de creuser un peu plus pour permettre atteindre le plus fort débit de la veine, indispensable au bon fonctionnement de la pompe à chaleur (géothermie).
Le propriètaire savait qu'il y avait eu, jadis, un plan d'eau dans son parc. Il a fait appel à mes services pour retrouver la source avant qu'il ne dessine les contour du petit étang qu'il voulait recréer.
La prospection n'a pas été facile car la zone était gorgée d'eau. Après tout, il aurait suffi de creuser pour tomber sur la source!
C'est ce que j'ai dit au Monsieur. Néanmoins, comme il m'avait fait venir, je me devais de trouver la source d'origine.
J'ai déterminé plusieurs points possibles mais j'ai planté un petit piquet jaune à l'endroit qui me semblait correspondre le mieux à celui de la source (profondeur/débit).
J'avoue être reparti de cette visite assez dubitatif. Comment, avec tant de présence d'eau souterraine, trouver le point juste ? Après tout, en creusant, il tomberait forcément sur de l'eau...
Nous étions en août 2008. Fin juin 2009, le propriétaire m'informe par mail que son plan d'eau a été créé avec succès. Il me propose de venir voir.
Et là, à ma grande satisfaction, il m'informe avoir retrouvé l'arrivée de la source, avec un tuyau qui alimentait l'ancien plan d'eau. À 80 cm de l'endroit où j'avais planté le piquet!
Aujourd'hui, grenouilles, libellules et canards ont investi les lieux. Dans une zone humide alimentée en contre-bas par le trop-plein, un arbre aquaphile a été planté.
Comme aime à le dire le propriétaire : "l'eau, c'est la vie !"
Le gouvernement vient de mettre en ligne ce site ICI
Vous y lirez que, depuis le 1er janvier 2009, tout forage domestique doit être déclaré en Mairie.
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